Trois conseils pour réussir son divorce quand on a des enfants – Europe 1

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BELLOTTI-CAUNEILLE

C’est un épisode de la vie familiale qui se multiplie ces derniers temps en France, et qui concerne près d’un mariage sur deux. « La tendance est à la hausse, et les gens divorcent de plus en plus rapidement », note Me Élodie Mulon, avocate à Paris et spécialisée en droit de la famille. Dans l’émission Bienfait pour vous, l’avocate a évoqué ce sujet en compagnie de Clémence Prompsy, qui est psychologue familiale et cofondatrice de Kidz et Family. Au micro de Julia Vignali et Mélanie Gomez, elles ont expliqué tout ce que l’on pouvait faire pour mieux vivre ce passage parfois délicat.

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Beaucoup de parents se posent d’abord la question de l’annonce du divorce à leurs enfants. Avant cette étape primordiale, la psychologue Clémence Prompsy estime que « la meilleure façon de dire les choses, c’est d’aller voir un thérapeute de couple avant d’annoncer le divorce aux enfants. C’est bien de tout préparer », explique-t-elle sur Europe 1.

Lors de l’annonce, « il faut toujours préciser aux enfants que ça n’est pas de leur faute », insiste la psychologue, qui explique qu’il faut les rassurer quant à la bonne entente entre les deux parents. « Il y a une chose qui est impossible à changer, c’est que ce seront toujours des parents, même avec deux maisons, on ne peut pas casser ce duo-là », ajoute la psychologue familiale.

Pour faire cette annonce, il est préférable de privilégier « le matin, le midi ou un début de week-end pour qu’on puisse remettre des activités par-dessus », souligne-t-elle, évoquant qu’il valait mieux que les deux parents soient là pour le dire à leurs enfants. Il est également important d’en parler avec l’instituteur, ou toute autre personne qui côtoie son enfant.
Pour l’aspect juridique, Élodie Mulon conseille aux parents qui s’apprêtent à divorcer d’écrire en détails le consentement mutuel. « La convention est valable si le consentement est libre et éclairé. Pour qu’il le soit, il faut absolument tout mettre sur la table, par exemple sur l’organisation des enfants (les gardes, les vacances) et sur les conséquences financières (prestation compensatoire, contribution pour les enfants et liquidation du régime matrimonial », précise l’avocate spécialisée en droit de la famille.

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Pour les gardes, ou les « résidences alternées », tout dépend de l’âge des enfants. « On peut s’accorder sur quelque chose et évoluer dans le temps », explique Clémence Prompsy. « Certains ne vont pas supporter de ne pas voir l’autre parent pendant une semaine (…). Je prône au moins qu’on se récupère le vendredi soir quand on fait une semaine sur deux, parce qu’on démarre par le week-end plutôt que de démarrer par le dimanche soir ou le lundi soir avec les devoirs », avance la psychologue.
La règle « absolue » à ne pas enfreindre après un divorce est de ne pas dire du mal de l’autre parent, surtout devant les enfants. « Même quand on a un mauvais parent en face de nous, ou que c’est compliqué de ne pas en dire du mal, il ne faut pas le faire car cela se retourne contre nous », énonce Clémence Prompsy. « L’enfant va avoir besoin de vous repousser, de vérifier votre théorie ou au contraire, être convaincu pendant des années que l’autre était le méchant, d’aller le vérifier lui-même à l’âge de 18 ans et il pourrait se perdre dans des théories », indique-t-elle sur Europe 1.
« Il vaut mieux expliquer que ce sont des histoires de grands, que cela ne le concerne pas, et qu’il a le droit d’aimer l’autre parent, même s’il est défaillant », poursuit la psychologue.

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